réductionnisme
Le réductionnisme est une attitude qui consiste à rechercher l’explication d’une réalité quelconque au moyen d’un ensemble de lois, de conceptions ou de concepts explicatifs qui ont été originellement élaborés pour des objets appartenant à une réalité différente. Cette attitude incite à ignorer ce qui, dans la réalité ainsi expliquée, ne se laisse pas réduire sans autre à cet ensemble.
L’attitude réductionniste est basée sur la croyance non seulement en l’unicité du réel, mais plus précisément en l’existence d’une réalité, physique par exemple, ou bien mathématique, dont les propriétés et les lois suffiraient à elles seules à rendre compte des propriétés ou des lois pouvant être observées dans les autres sphères du réel telles qu’elles se manifestent au sujet.
Les progrès considérables de la physique et de la chimie au dix-neuvième siècle, l’éclairage que la première a pu apporter sur les phénomènes chimiques, puis l’éclairage des deux ensemble sur les phénomènes physiologiques, tout cela a pu donner l’illusion que la totalité des phénomènes, y compris ceux de l’esprit, liés à la neurophysiologie, pouvaient se réduire aux lois les plus élémentaires et les plus générales de la matière. Cette forme de réductionnisme est la plus connue. Mais il en existe d’autres, comme celle que Piaget a détectée dans les explications données par les psychologues de la pensée (Bühler, Selz, etc.) qui cherchaient à expliquer les processus psychologiques de résolution de problèmes par l’action de lois logiques conçues comme irréductibles.
De son côté, tout en refusant tout réductionnisme radical, Piaget acceptera l’idée d’une réduction partielle d’une réalité (ou d’une science) à une autre; mais il notera que cette réduction n’est possible que par enrichissement de la réalité (ou de la science) alors privilégiée, ce qui revient à dire que l’activité de réduction n’est pas à sens unique.
L’attitude réductionniste est basée sur la croyance non seulement en l’unicité du réel, mais plus précisément en l’existence d’une réalité, physique par exemple, ou bien mathématique, dont les propriétés et les lois suffiraient à elles seules à rendre compte des propriétés ou des lois pouvant être observées dans les autres sphères du réel telles qu’elles se manifestent au sujet.
Les progrès considérables de la physique et de la chimie au dix-neuvième siècle, l’éclairage que la première a pu apporter sur les phénomènes chimiques, puis l’éclairage des deux ensemble sur les phénomènes physiologiques, tout cela a pu donner l’illusion que la totalité des phénomènes, y compris ceux de l’esprit, liés à la neurophysiologie, pouvaient se réduire aux lois les plus élémentaires et les plus générales de la matière. Cette forme de réductionnisme est la plus connue. Mais il en existe d’autres, comme celle que Piaget a détectée dans les explications données par les psychologues de la pensée (Bühler, Selz, etc.) qui cherchaient à expliquer les processus psychologiques de résolution de problèmes par l’action de lois logiques conçues comme irréductibles.
De son côté, tout en refusant tout réductionnisme radical, Piaget acceptera l’idée d’une réduction partielle d’une réalité (ou d’une science) à une autre; mais il notera que cette réduction n’est possible que par enrichissement de la réalité (ou de la science) alors privilégiée, ce qui revient à dire que l’activité de réduction n’est pas à sens unique.