classe logique
"[Une classe] est une réunion de termes (individus ou sous-classes) considérés comme équivalents indépendamment de leurs différences" (La genèse du nombre chez l’enfant, p. 121).
Une classe logique est composée de l’ensemble des objets ou des êtres qui tombent sous un même concept. Il y a ainsi un lien indissociable entre l’extension d’un concept (qui constitue précisément la classe, éventuellement vide, des individus décrits par ce concept) et sa compréhension, c’est-à-dire l’ensemble des traits distinctifs de ces objets par rapport à des objets n’appartenant pas à cette classe.
L’un des apports les plus importants de Piaget à l’épistémologie de la logique sera de montrer que la notion de classe, au sens strict du terme, n’apparaît chez l’enfant que lorsque celui-ci regroupe en une structure fermée les préopérations par lesquelles il peut mettre ensemble de différentes manières des éléments ou des groupes d’éléments qui se partagent des propriétés logiques communes. C’est alors, mais alors seulement, que par exemple la classe des fleurs existe logiquement aux yeux de l’enfant, en ce sens qu’il sait qu’elle continue d’exister (au sens logique du terme), alors même qu’il soustrait l’une de ses sous-classes afin, par exemple, de résoudre un problème particulier ayant trait à cette sous-classe (comme le fait de son côté le naturaliste lorsqu’il étudie les espèces vivantes).
Une classe logique est composée de l’ensemble des objets ou des êtres qui tombent sous un même concept. Il y a ainsi un lien indissociable entre l’extension d’un concept (qui constitue précisément la classe, éventuellement vide, des individus décrits par ce concept) et sa compréhension, c’est-à-dire l’ensemble des traits distinctifs de ces objets par rapport à des objets n’appartenant pas à cette classe.
L’un des apports les plus importants de Piaget à l’épistémologie de la logique sera de montrer que la notion de classe, au sens strict du terme, n’apparaît chez l’enfant que lorsque celui-ci regroupe en une structure fermée les préopérations par lesquelles il peut mettre ensemble de différentes manières des éléments ou des groupes d’éléments qui se partagent des propriétés logiques communes. C’est alors, mais alors seulement, que par exemple la classe des fleurs existe logiquement aux yeux de l’enfant, en ce sens qu’il sait qu’elle continue d’exister (au sens logique du terme), alors même qu’il soustrait l’une de ses sous-classes afin, par exemple, de résoudre un problème particulier ayant trait à cette sous-classe (comme le fait de son côté le naturaliste lorsqu’il étudie les espèces vivantes).